Paris, le vie 2

24 décembre 2020

j’ai écrit un petit quelque chose à vous lire
oui vous lire, je suis pour apprendre par cœur trop vieux
au grand risque d’être sinon laborieux
à vrai dire je suis un peu fainéant
merci de m’avoir dit que ce style m’était seyant

Paris, Ah oui Paris, mais que fais-je ici ?
A Paris, tout petit, Oui ! j’ai fait l’école
cuisine Ferrandi, y être apprenti
pour ensuite prendre, seul au loin mon envol

pas mal, non ?
je me colle aux alexandrins
une façon théâtrale et littéraire de parler d’Alexandrie ?
ah non ! c’est en fait du roman d’Alexandre dont il s’agît
enfin vous l’aurez saisit,

A Paris j’y suis revenu pour faire du cinéma
Plus jeune, Pour moi Paris… c’était Tati, avec Danièle, ma sœur
pas encore un film pourtant
Pour que vous compreniez, j’ai quitté Paris pour en province m’installer, il y a de cela fort longtemps
A vrai dire,
Oh comme ils disent !
les jeunes de ma classe, pas Charles,
je vis à Sanary
un petit port du littoral varois,
en plein terroir Bandolais, s’il en est,
et il en naît des bouteilles et des bouteilles de vin Bandolais chaque année

enfin je tigresse là
que fait-on entre Bandol et Sanary
Sanarien à voir
à voir avec Paris
mais qu’y a-t-il à voir à Paris ?
Là c’est une autre histoire
histoire de Paris
histoire d’en parler
Paris sait faire son histoire
mais c’était histoire de vous dire
que moi, Paris j’aime sa vie
j’aime sa vie car à Paris, ça vit
et dès que Paris m’a vu revenir en ces murs
tout de suite, à nouveau je le vît
oui, je le vît ce petit rien, ce machin qui fait qu’à Paris
je vis, et bien en vie, mes envies sont elles aussi en vie !
Ah Paris !
comme j’aime être ici à vous dire mon amour
pour cette vie de Paris à Sanary
Et si Sanary l’emporte pour sa chaleur
C’est Paris qui m’emporte dans son bonheur
ah quel malheur pour ceux qui ne savent pas apprécier
ce dont Paris nous fait l’honneur
Paris, Vielle dame s’il en est et il en naît des dames à Paris chaque année
qui seront à même de vous conter qu’à Paris
que l’on se couche tôt ou tard
de bonne heure ou à toutes les heures
c’est sans conteste
que vous pourrez y trouver quelque soit votre heure,
la recette de votre bonheur
pour cela, pensez bien, que votre bonne humeur doit être à l’heure
et ne comptez pas sur le métro de tout à l’heure
car si l’en est bien qui savent vous faire râleur
c’est effectivement ces transports qui vous leurrent
ces trottinettes sur les trottoirs,
ne serait-ce pas la RATP qui se meure ?
mais cessons là de bavarder sur le crime
et penchons-nous sur la frime
car oui à Paris, s’il on veut crâner
faut savoir marner
au prix où est le café
mais quand on sait
se bien laisser tenter
pour son propre bonheur c’est les happy hours qu’il faut fréquenter
à votre santé mes amis
que les vignes, de Montmartre à Bandol sachent encore nous enivrer
et que la vie toujours soit célébrée
à Paris comme à Sanary

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