Oncle, à mon Oncle

24 décembre 2020

Petit j’avais des oncles, ceux que je connaissais
D’un autre très absent de ceux que je voyais
Parti à la conquête d’un monde plus séduisant
Il parcourait sans cesse des chemins enivrants
Pour certainement y trouver chaussure
A son pied et enfin aller de bonne allure
Ses voyages m’enivraient, à mon tour je rêvais
De sortir du noir et du blanc qui confinais
En une vie ici étriquée le niais
Que j’étais au début d’un parcours inconnu
Aux détours d’un Noël, rentrait cet inconnu
Et chargé d’un cadeau tout à fait étranger
Puisqu’il le ramenait de lointaine contrée
M’étonnait, et surpris de ce drôle de trophée
Drôle de jouet pour un gamin de campagne
Ce tonton m’intriguait, j’imaginais son pagne
Quand il était là-bas chez les camerounais
Mon dieu le voir ainsi les garnements devaient
Là-bas bien se marrer, ce blanc si différent
Qui était venu là, instruire sur le banc
Pour ne pas être en reste, plus tard il ramena
Un drôle de bout de bois qu’il sorti et nomma
Un skate board ou planche à roulettes, nouveauté
Pour un gamin qui voit ses yeux s’écarquiller
Encore plus tard il tend un gros paquet bien lourd
Pour une surprise qui s’étale sans détour
Cette fois la culture est bel et bien dans l’air
Sous le papier sort un beau gros dictionnaire.
Ah ce tonton farceur, ses présents différents
M’ont donné le bon goût de tous ces autrement
Que dans ma vie à moi, suis allé explorer
Pour ma propre opinion carrément me forger
Je l’ai bien admiré, avide de nouvelles
Qui chez les grands-parents de façon irréelle
Nous étaient racontées en récit historique
Tout petit j’avais mon tonton d’Amérique

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